06-12-2024 20:19:40
S'il ne s'agissait que de montrer, et de regarder ?
Exposer n’est pas une finalité, mais parfois une nécessité, et souvent un plaisir.
Peindre avec l’unique but de " montrer " serait courir le risque d’une peinture dévoyée par l'encombrant désir de séduire et de plaire.
Et parce qu'il faut bien tordre le cou à la rumeur, laquelle prétend que l'artiste vit d'amour et d'eau fraîche, exposer devient nécessité, ne serait-ce que pour renouveler le matériel, sans parler des besoins quotidiens.
Le plaisir certain des honneurs de la cimaise n’en demeure pas moins difficile à vivre. Étrange sensation, dosage diabolique d’euphorie et de peur, de fierté et d’humilité, d’affirmation et d’incertitude, l’étalage de son travail n’est guère un acte ordinaire. Peut-être est-il la preuve tangible de l’existence de ce travail. Peut-être, ainsi que d’aucuns l’affirment, l’univers pictural du peintre n’a-t-il de réalité qu’à la condition de sortir de l’atelier. Peut-être ont-ils raison, tous ceux-là qui voient dans la multiplication des expositions réalisées par le peintre sa crédibilité, son sérieux, son importance. Je continue pour ma part de penser que ma peinture ne puise pas dans les yeux du public sa légitimité, juges et critiques, aimables ou sévères, avertis ou s’initiant.
La rencontre, l’échange, le regard du public n’est pas une sanction, castratrice ou honorifique, mais une oreille que l’on souhaite attentive, une parole en retour, une main ouverte, qui accompagnent dans son cheminement solitaire le peintre.
Expositions les plus récentes :
Peindre avec l’unique but de " montrer " serait courir le risque d’une peinture dévoyée par l'encombrant désir de séduire et de plaire.
Et parce qu'il faut bien tordre le cou à la rumeur, laquelle prétend que l'artiste vit d'amour et d'eau fraîche, exposer devient nécessité, ne serait-ce que pour renouveler le matériel, sans parler des besoins quotidiens.
Le plaisir certain des honneurs de la cimaise n’en demeure pas moins difficile à vivre. Étrange sensation, dosage diabolique d’euphorie et de peur, de fierté et d’humilité, d’affirmation et d’incertitude, l’étalage de son travail n’est guère un acte ordinaire. Peut-être est-il la preuve tangible de l’existence de ce travail. Peut-être, ainsi que d’aucuns l’affirment, l’univers pictural du peintre n’a-t-il de réalité qu’à la condition de sortir de l’atelier. Peut-être ont-ils raison, tous ceux-là qui voient dans la multiplication des expositions réalisées par le peintre sa crédibilité, son sérieux, son importance. Je continue pour ma part de penser que ma peinture ne puise pas dans les yeux du public sa légitimité, juges et critiques, aimables ou sévères, avertis ou s’initiant.
La rencontre, l’échange, le regard du public n’est pas une sanction, castratrice ou honorifique, mais une oreille que l’on souhaite attentive, une parole en retour, une main ouverte, qui accompagnent dans son cheminement solitaire le peintre.
Expositions les plus récentes :
- salle AGUADO, Mairie de Paris (Paris)
- galerie de Bagatelle (Saint-Gaudens)
- salon international d'automne de Corèze - Médaille d'or (Beyssac)
- exposition internationnale francophone du millénaire - Médaille d'argent (Canada)
- exposition sur le net - L@ G@lerie.net
- stylographie, le retour (Aspet)
- exposition artistes isolés - Banque de France (Paris)
- pyrén'art (Saint-Gaudens)
- salon internationnal des seigneurs de l'art (Aix en Provence)
- 1er festival d'art figuratif et abstrait - Médaille d'or (Nantes)
- stylographie - Galerie Jean Marmignon (Saint-Gaudens)
- pyrén'art (Saint-Gaudens)